Thème : Humanisme et renaissance

Chapitre : Mise en perspective : Naissance et diffusion du christianisme

Objectifs : 1) connaître les origines religieuses de l'Europe de la Renaissance et comprendre son impact sur la vision du monde.

Problématique : Comment une religion, persécutée à l'origine, accède-t-elle au statut de religion d'Etat dans l'Empire romain ?

Documents : 1) cinq articles de la revue L'Histoire, N° 227, décembre 1998.

Déroulement :

1) Cinq élèves font un compte-rendu d'un article

- Jésus a-t-il existé ?

Article de Maurice Sartre, professeur d'histoire ancienne à l'université de Tours

- La vie quotidienne des premiers chrétiens

Article de Michel Meslin, professeur d'histoire comparée des religions à l'université de Paris-IV

- Saint Paul, le militant exemplaire

Article d'Henri Dominique Saffrey, chercheur honoraire au CNRS

- Mourir pour le Christ : le temps des martyrs

Article de Nancy Gauthier, professeur d'histoire ancienne à l'université de Tours

- Une religion d'Etat

Article de Pierre Chuvin, professeur à l'université de Paris X-Nanterre

2) Entre les exposés des élèves ont fait une mise au point sur ce qui a été dit et sur certains aspects de la question qui vient d'être évoquée : les évangiles, qui a condamné Jésus ?, les étapes de l'expansion du christianisme.

3) Les compte-rendu constituent la trace écrite de la leçon. On complète par un exposé sur les conséquences de l'affirmation du christianisme comme religion d'Etat. PAO sur la vision du monde que propose l'Eglise et écriture d'une synthèse.

Trace écrite :

Compte-rendus réalisés par les élèves et revus par l'enseignant et ouverture sur le monde de la Renaissance.

Le christianisme naissante imposa sa propre vision du monde.

Le Moyen Age voyait dans l'homme l'héritier du péché originel, voué à expier sa faute sur terre en adorant Dieu : ce n'était qu'en gagnant son Salut et en se soumettant aux préceptes de l'Eglise que l'homme pouvait pleinement s'accomplir.

Les savoirs découlaient de l'Ecriture sainte. La Bible expliquait toute l'organisation du monde et la présence des êtres vivants. Toutes les disciplines devaient contribuer à l'illustration du dogme religieux, désormais premier fondement de la nouvelle morale. Le savoir devenait un mélange confus de connaissances réelles et imaginaires au service de la religion.

En géographie, les premiers grands théologiens (Saint-Augustin, Isidore de Séville et Cosmas d'Alexandrie) proclamèrent bien haut que la Terre était plate. Ils voulaient ainsi écarter une conception d'origine païenne sur la sphéricité de la Terre qui fut décrite par de nombreux savants antiques (Ptolémée, Erathostène, ..).

Selon la version de l'Eglise, les terres émergées ne constituaient qu'un seul bloc situé dans l'hémisphère nord. Ceci avait l'avantage d'éliminer l'éventualité d'habitants dans des terres australes qui n'auraient pu descendre d'Adam et Eve, car coupés de l'hémisphère nord par les territoires torrides de l'équateur. La représentation habituelle et souvent simplifiée à l'extrême de ce bloc émergent était la "carte TO" d'Isidore de Séville.

Thème : Humanisme et renaissance

Chapitre : I) Une nouvelle vision des hommes et du monde :

Objectifs : 1) Etudier un ensemble documentaire; 2) Comprendre ;

Problématique : Quelle nouvelle façon de voir les hommes apparaît au XV ème siècle ?

Documents : 1) Extrait de « Chronique de la découverte de la Guinée », doc.1; 2) Tableau : caravelle (PAO); 3) Photo astrolabe, p. 120; 4) Carte murale des grandes découvertes; 5) Extrait d'une lettre de C. Salutati (1396), doc. 2; 6) Photo bible polyglotte, p. 127; 7) Texte de Pic de la Mirandole, De la dignité de l'homme, p. 127; 8) Texte d'Erasme, Préface à la Paraphrase de St Matthieu, 1516, p. 127; 9) Portrait d'Erasme, p. 130 et bio, p. 307; 10) Carte des voyages d'Erasme, p. 131; 11) Extrait de la Génèse, doc.3; 12) Gravure indiens d'amérique XVIè s.;

Déroulement : 1) Lecture du doc.1 : Quelles raisons poussent Henri le Navigateur à faire explorer les côtes africaines ? En quoi cette entreprise répond-elle aux préoccupations économiques et politiques de cette époque ? [recherche de nouveaux marchés et produits, de routes commerciales => Méditerranée est dominée par les cités italiennes, recherche d'alliés chrétiens contre les musulmans] En quoi peut-on dire qu'elle constitue une rupture ? [selon les croyances de l'époque transmisent par l'Eglise on ne peut franchir certaines limites (mer bouillante, monstres, ...)]. Ecriture de la trace écrite 1. jusqu'à infidèles.

2) PAO : tableau d'une caravelle : description : voiles carrés et latines, gouvernail d'étambot => bateau sont plus maniables, plus rapides et supporte mieux le gros temps en haute mer. Photo de l'astrolabe : pourquoi est-il important de pouvoir se repérer en mer ? [renouveler les trajets, estimer des distances, prendre des repères, faire des hypothèses, ...] Trace écrite jusqu'à mer.

3) A l'aide de la carte murale sur les grandes découvertes on décrit la chronologie des explorations. Fin trace écrite 1.

4) Lecture du doc. 2 : Où se trouve Jacopo da Scarperia ? Que doit-il ramener pour Salutati ? [manuscrits grecs] Pourquoi est-ce important ? [retrouver le savoir antique sans passer par l'arabe ou l'hébreu] Pourquoi doit-il aussi acheter des vocabulaires et des règles de versification ? [les italiens ne connaissent pas le grec, ils doivent apprendre cette langue => Lorenzo Valla =philologie=analyse critique des textes]. Ecriture du 2. Europe.

5) Observation de la bible, p. 127 : Quelle innovation technique a permis la réalisation de cette bible? [imprimerie] Quel savoir doit être maitrisé ? [langues anciennes] A qui s'adresse cet ouvrage ? [a des spécialistes des langues] En quoi pouvait-il déplaire à l'Eglise ? [l'accès à la parole divine n'est plus le monopole de l'Eglise; les textes sacrés peuvent être soumis à critique comme n'importe quel texte]

6) Texte de Pic de la Mirandole, p. 127 : Qui est l'architecte suprême ? [Dieu] Qu'est-ce qui distingue l'homme de l'animal ? [l'homme est doué de raison, c'est par son discernement qu'il peut se distinguer de l'animal].

7) Texte d'Erasme, p. 127 : Quel est l'enjeu de la traduction de la Bible en langue vernaculaire ? [propager sa philosophie => religion ?] Quelle importance peut-elle avoir pour les fidèles ? [accès à la compréhension pour le peuple]. Ecriture du 2. jusqu'à Platon.

8) Lecture de la bio. D'Erasme, p. 307 + portrait : Comment l'humaniste est-il représenté ? [à sa table de travail] Quelle analogies peut-on faire avec le tableau de Ghirlandaio représentant St Jérôme ? [St jérôme auteur de la Vulgate est dans son cabinet de travail à l'écart des hommes et du monde, il se consacre à son œuvre => patron des humanistes]

9) Observation des voyages d'Erasme : Quels pays Erasme a-t-il parcouru ? [Europe rhénane + Italie et Angleterre] Quand il n'était pas dans un pays quel moyen lui permettait de se tenir informé ? [correspondance]. Ecriture fin du 2.

10) A partir du travail réalisé dans les 1 et 2, on procède à une critique de l'extrait de la Génèse : lers Ecritures saintes sont jusqu'à la Renaissance la source de tout le savoir, en quoi les grandes découvertes remettent-elles en cause le récit biblique ? [nouvelles terres, des hommes que la bible ne décrit pas, diversité des animaux, ... Montre la nécessité d'une lecture critique des textes sacré donc remise en cause du magister de l'Eglise]

11) Observation d'une série d'œuvre représentant l'homme : la renaissance représente une nouvelle image de l'homme : par sa réalité, la bible ne décrit pas les « américains » mais surtout par la mise en scène qui subit l'influence des humanistes. Les représentations artistiques ne sont plus seulement religieuse, les sujets relèvent toujours de la bible (David) mais dans une copie des situations antiques, personnages nus. Ou alors les sujets sont d'inspiration antique (Vénus).

12) Ecriture du 3.

Trace écrite : I) Une nouvelle vision du monde et des hommes :

Quelle nouvelle façon de voir les hommes apparaît au XV ème siècle ?

1. L'élargissement des horizons : les grandes découvertes :

L'expérience du monde est acquise à la faveur des nombreux voyages qu'entreprennent les hommes à des fins commerciales, diplomatiques ou simplement pour leur plaisir. Dès le XIII ème siècle, des marchands italiens étaient allés jusqu'en Extrême Orient (Marco Polo).

Au début du XVè s., les portugais se lancent sur de nouvelles routes maritimes le long des côtes africaines. Ils espèrent découvrir de nouvelles voies commerciales vers l'or africain et vers l'Inde et ses épices. Mais dans l'esprit des croisades, les motivations sont aussi politiques et religieuses. Il faut gagner au roi de nouveaux territoires et de nouveaux sujets et à Dieu les âmes des infidèles.

Cette conquête des océans bénéficie des progrès techniques dans la navigation. La fabrication des caravelles, navires plus maniables grâce au gouvernail d'étambot, ou l'utilisation d'instruments de mesures plus précis comme l'astrolabe facilitent la navigation en haute mer.

En 1434, le cap Bojador, limite du monde antique, est franchi; en 1487, Bartholomeu Dias passe le cap de Bonne-Espérance et en 1497, Vasco de Gama atteint les Indes par l'océan Indien. Le Portugal se constitue alors un empire maritime fait de centaines de comptoirs disséminés sur les côtes africaines, en Indes et dans les îles de la sonde.

Les grandes découvertes ne sont pas seulement le fait des Portugais. En 1492, Christophe Colomb pour le compte de l'Espagne part à la recherche d'une route des Indes par l'Ouest. Il découvre des terres mais pense être arrivé en Inde. C'est le florentin Amerigo Vespucci qui en 1500 réalise une expédition à l'ouest de l'Orénoque. Dans un récit qui a beaucoup de succès, il prétend que l'on se trouve en présence d'un « nouveau monde ». Son idée est adoptée en 1507 par un géographe lorrain, Waldseemüller, qui propose le nom d'Amérique pour le nouveau continent.

L'Espagne se taille alors un empire en Amérique grâce à une série d'expéditions menée par des conquistadors, Cortès conquiert le royaume aztèque et Pizarro celui des Incas.

En 1494, le traité des Tordesillas partage le monde entre l'Espagne et le Portugal. Cela n'empêche pourtant pas les autres nations européennes de procéder à des explorations des côtes de l'Amérique du nord. En 1534, Jacques Cartier prend possession du Canada au nom de François Ier.

De 1519 à 1521, une expédition menée par le Portugais, Fernand de Magellan qui meurt en route, réalise le premier tour du Monde en passant par le sud de l'Amérique. Il est prouvé que la Terre est une sphère.

2. La redécouverte des savoirs antiques : l'humanisme :

L'humanisme est l'héritier de l'art d'écrire des lettres pratiqué par les notaires au XIII ème s.. Ce savoir faire, progressivement, découvre l'intérêt des textes classiques et de leur étude. Pétrarque et Boccace au XIV ème siècle rassemblent l'œuvre de Cicéron. En 1453, le chute de l'Empire byzantin amène en Italie de nombreux érudits et des manuscrits grecs inédits en Europe.

Les érudits du XVe siècle s’efforcent de retrouver l’authenticité de la pensée des Anciens, pour cela ils traduisent et éditent tous les textes antiques retrouvés.

Le terme « humaniste » désigne alors les enseignants spécialistes des langues anciennes (latin, grec, hébreu), de littérature, de grammaire, de poésie et d'histoire, les studia humanitatis. Mais l'étude de la culture antique (textes et œuvres d'art) dépasse le cadre initial de l'art d'écrire. Elle a pour but de développer toutes les capacités de l'homme, physiques comme intellectuelles. L'humanisme qui se développe d'abord en Italie peut alors désigner un idéal de vie mettant l'homme au centre des préoccupations.

Dans cette démarche, il heurte la conception chrétienne de la place et du rôle de l'homme dans la création.

Même s'ils ne lisent plus les textes dans une perspective morale et religieuse mais pour leur contenu propre, par l'analyse critique des textes (philologie), y compris les Ecritures saintes, les humanistes tentent pourtant de conciler le catholicisme et les textes païens antiques comme ceux du philosophe Platon.

Né de l'art d'écrire des lettres, l'humanisme fait de la correspondance la base d'une sorte de « République des lettres ». Elle répond au besoin de s'informer sur les parutions ou de commenter les évènements. Elle apporte la preuve de la maitrise du latin. Elle constitue l'embryon d'une « opinion lettrée » que l'on cite en cas de besoin. Certains humanistes ont ainsi une grande renommée. Erasme (vers 1469-1536) est hostile à tout fanatisme et poursuit un idéal de paix et de tolérance. Pic de la Mirandole (1463-1494) juriste, philosophe, linguiste, incarne l'idéal de l' « homme universel » de la Renaissance. Rabelais (vers 1483-1553) exprime une totale confiance en l'homme.

3. Une nouvelle image de l'homme :

Les explorations ont fondamentalement renouvellée la connaissance du monde. L'Eglise et les textes sacrés ne décrivaient pas les peuples et animaux découverts par Colomb, Cabral, Magellan. Les découvreurs contribuent à l'émergence de connaissances nouvelles fruits de l'expérience. Situation qui remet en cause l'autorité de la parole divine donc de l'Eglise.

L'humanisme conforte cette évolution. En valorisant les modèles antiques, il permet l'expression de nouvelles formes de représentation des hommes. Si les sujets des œuvres d'art restent encore d'inspiration biblique, les attitudes sont plus proches de l'antiquité notamment par le recours au nu. David est un sujet traité par de nombreux artistes, Donatello, Verrocchio, Michel-Ange, ... mais de plus en plus à la mode antique et pour valoriser des valeurs modernes. Le David de Michel-Ange incarne la valeur civique des Florentins (courage et détermination). Il est un témoignage de la croyance en la grandeur de l'homme et en sa dignité.

La bible n'est plus la seule source d'inspiration des artistes. L'Antiquité fournit de nombreux thèmes liés à la mythologie. En 1485, Sandro Botticelli peint le premier nu « païen » de la Renaissance, La naissance de Vénus. Oeuvre inspirée par la mythologie mais dans laquelle on peut voir une formulation de l'Absolu mélant le bien et le beau et une présentation du baptème. Cet idéal de beauté, qui a une forte charge érotique, pose problème en raison des mentalités qui n'étaient pas prêtes à accepter ce type de représentation. Vénus est voilée par ses cheveux et les nus du Jugement dernier de Michel-Ange dans la chapelle sixtine à Rome seront pudiquement recouverts de voiles.

Thème : Humanisme et renaissance

Chapitre : II) L'innovation technique et la Renaissance artistique :

Objectifs : 1) connaître les principales innovations de la Renaissance; 2) comprendre leur impact sur les arts et les artistes;

Problématique : Quel est le rôle de l'innovation dans ce mouvement d'idées ?

Documents : 1) Tableau synthétique vierge; 2) liste des principales innovations de la Renaissance et des avancées qu'elles ont permis de réaliser; 3) Livre d'histoire;

Déroulement :

1) Chaque élève dispose d'un tableau de synthèse en deux parties au format A3. La première partie s'intitule « un nouveau goût pour le savoir, les sciences et la technique » et comporte trois colonnes (innovation, ce qu'elle permet et exemple) et neuf lignes (les innovations majeures et nouvelles pratiques); la deuxième partie s'intitule « nouvelles conceptions de l'art et affirmation de l'artiste » avec les mêmes rubriques que la première partie mais les innovations concernent plus des réalités socioculturelles et économiques. Un pied de page concerne les foyers de la Renaissance.

2) Chaque élève dispose aussi d'une ensemble de données historiques, techniques qui sont mélangées mais vont par deux. Il doit reconstituer la paire innovation + ce qu'elle permet de réaliser. En plus à l'aide de son livre il doit chercher un ou deux exemples pour illustrer cette innovation. L'élève coupe et colle les différents éléments dans le tableau vierge.

3) Pour terminer, toujours à l'aide du livre il doit présenter les trois foyers majeurs de la Renaissance et répondre à la question qui est posée : pourquoi peut-on dire que c'est un foyer de la Renaissance ?

Trace écrite : Le tableau achevé tient lieu de trace écrite pour le II)

Thème : Humanisme et renaissance

Chapitre : Etude de cas : La vierge au chancelier Rollin de Jan van Eyck, 1435

Objectifs : 1) comprendre le thème et la construction d'une œuvre picturale; 2) Comprendre les évolutions artistiques et les progrés techniques de la renaissance en étudiant une œuvre; Comment cette vision transforme-t-elle les rapports de l'homme à la religion, fondement de toute société ?

Documents : 1) PAO : La vierge au chancellier Rollin, Gauthier Langlois

Déroulement :

1) La présentation réalisée par Gauthier Langlois du tableau : La vierge au chancelier Rollin de Jan Van Eyck sert de point de synthèse à l'étude réalisée dans le tableau. Les élèves chercheront plus particulièrement à voir comment cette œuvre peut illustrer les principales innovations de la Renaissance : peinture à l'huile, thème, construction géométrique du tableau, art du portrait, mécénat, imitation de la nature, place de la religion, ...

Pour cela, les élèves doivent répondre à la question : En quoi le tableau : La vierge au chancelier Rollin de Jan van Eyck, 1435, est-il une œuvre de la Renaissance ?

Trace écrite : La réponse à la question posée sert de trace écrite.

Thème : Humanisme et renaissance

Chapitre : La Réforme : la fin des certitudes religieuses

Objectifs : 1) Connaître les fondements de la réforme protestante; 2) Connaître les formes institutionnelles de la Réforme; 3) Savoir comment l'Eglise catholique réagit;

Documents : 1) Leçon et documents du livre (Nathan 2°), p. 134-135;

Problématique : Comment cette vision transforme-t-elle les rapports de l'homme à la religion, fondement de toute société ?

Déroulement :

1) Prendre connaissance de la leçon et des documents, p. 134-135, puis répondre aux questions.

2) Comment le livre montre-t-il la contribution de l'humanisme au développement de la Réforme protestante ? Comment présente-t-il l'Eglise catholique romaine ? A partir de la carte et des textes et de recherches personnelles, préciser l'importance de Wittemberg, Genève et Londres pour la Réforme, et celle de Rome et Trente pour la Contre-Réforme ? Quelles ruptures introduisent les réformateurs protestants ? Comment réagit l'Eglise catholique ? Quels sont les effets des querelles religieuses ?

Trace écrite : Les réponses aux questions mises en parallèle au texte de la leçon du livre.

Redécouverte de l'antiquité gréco-romaine

Evolution des thèmes artistiques par référence à la mythologie

Adaptation des formes architecturales et reprise des éléments antiques (colonne, coupole,..)

Alberti bâtit à Rimini une église sur le plan d'un temple antique, p. 145.

Brunelleschi, dôme de la cathédrale Santa Maria del Fiore à Florence, p. 116

Plans de cités idéales, p. 145

Imitation de la nature dans la recherche d'un modèle d'harmonie

Apparition du paysage en peinture, d'abord en arrière plan; recherche du beau idéal dans les proportions parfaites du corps humain; développement de l'art des jardins

Madone du belvédère, Raphaël, 1506, p. 143

Salière de Cellini, p. 145

Jardin de Boboli, p. 117

Art du portrait et mécénat

Jusqu'à la Renaissance, les artistes sont des artisans appartenant aux arts mécaniques et soumis à des corporations. Léonard de Vinci fait son apprentissage dans l'atelier de Verrochio (1435-1488) peintre à Florence.

Le mécénat permet aux puissants de mettre en scène leur pouvoir. Ils emploient pour cela les meilleurs artisans qui ainsi se distinguent peu à peu et acquièrent le statut d'artiste. Titient, peintre de Charles Quint est annobli en 1533.

p. 149, 152, 153

Art du portrait et affirmation de la personnalité des artistes

L'artiste est reconnu comme un créateur. Il échappe peu à peu au système de la commande et peut se permettre de réaliser d'autres œuvres comme son propre autoportrait. C'est une façon d'égaler ses clients et de se faire reconnaitre. Il signe ses œuvres et n'hésite pas à réaliser des projets gigantesques.

Giorgio Vasari (1511-1574) dans Vie des plus grands peintres, sculpteurs et architectes italiens pose les bases de l'histoire de l'art et utilise le premier le terme « Renaissance »

Autoportrait de Dürer, 1498, p. 152.

Création d'un marché de l'art

La technique de la gravure permet une plus large diffusion des œuvres d'art. Le public n'est plus limité aux princes et au clergé. La bourgeoisie commande des œuvres, la demande augmente et des foires spécialisées apparaissent comme à Medina del Campo en Espagne

Le peseur d'or et sa femme, Quentin Metsys, 1514, p. 150